Peindre

Peindre parce que n’avoir pas assez de mots.
Des noirs d’encre de Chine, des noirs mats acryliques, du brou de noix, des tempéras sourdes, des scarifications sur des lins anciens font naître des
portulans tumultueux et imaginaires …
Nées d’un livre, d’une phrase, d’un événement, d’une musique,d’une histoire, les idées se transcrivent sur de multiples carnets et papiers épars, trouvent leurs formes dans des phrases entre guillemets et points de suspension, sur des séries de croquis figuratifs ou pas, jetés pour trouver une couleur, une matière, une forme ou une sensation.
Toujours recommencer.
Enfin les doigts, la main, le poignet, le bras et le corps exécutent, vivement.
L’image s’offre pour que le regardeur y voie… mais là, ce moment lui appartient…